le regard avance, comme pour toucher, entre voir et ne pas voir

Alexandre Hollan

Dès les premières images de Vagues de pierre, Michel Denis nous plonge au cœur d’un processus de création très personnel. Dans l’intimité silencieuse de l’atelier, c’est la mise en œuvre de techniques particulières, l’utilisation d’outils des plus conventionnels aux plus inattendus, à la recherche de l’unique trait de pinceau cher à Shitao. En pleine nature, Michel Denis regarde un rocher, se saisit d’une branche, caresse un galet et dessine. Ce naturaliste a une façon très personnelle d’écouter cette nature silencieuse, d’entrer en conversation avec elle ; il en livre une représentation fidèle et sensible. À la fois universelle quand il réalise des lavis à l’encre de Chine et dans ses plus infimes détails lorsqu’il dessine aux crayons de graphite. Difficile de mettre fin à cette rencontre avec l’artiste qui nous a conduit si loin dans la fascinante découverte d’une nature secrète.


L’idée de ce film a germée durant le confinement du printemps 2020. 3 copains : 2 passionnés d’images et un troisième qui en plus de son gout pour l’image est un artiste dans tous les sens du terme. Six mois d’échanges, de tournage, de montage et aussi de franches rigolades ont accouché de ce film de 27 min 15 .

Nous espérons que ce sera le début d'une série que nous avons baptisé "Portrait d'Artiste"

Réalisation : Christian Goubier, Michel Denis et Pierre Régior
Images : Christian Goubier et Pierre Régior
Musiques : Tristan Lohengrin

  • Bittersweet Season,
  • New World’s Awakening,
  • Time of Solitude,
  • Time.

L’étude prodigieuse à entreprendre,

c’est la diversité du tableau de la nature

PAUL CÉZANNE